L’idée de ce nouveau type de permis a émergé il y a trois ans, afin de lutter contre la falsification et les fraudes. Cela devait permettre d’obtenir une base de données fiable des conducteurs. Cependant, le permis ne semble pas avoir les résultats escomptés. La technologie ne fonctionne pas. En effet, le code devant assurer la traçabilité du permis n’apparaît nulle part. L’entreprise slovène chargée de développer la technologie reconnaît son erreur et doit modifier les produits. Les permis ayant déjà été délivrés ne seront pas récupérés et restent tout de même valables. Une nouvelle question se pose alors : comment pourrons-nous différencier les faux permis biométriques de ceux qui possèdent véritablement le QR code ? De plus, aucun contrôle routier n’a été effectué depuis la mise en place des nouveaux permis. Or ce document constitue, tout comme la carte d’identité, un moyen de former une base de données plus précise sur la population de Madagascar.