La création de richesses nécessite une qualité du transport routier, selon la Banque Africaine de Développement (BAD). Et pourtant, ce sont dans les pays en difficulté que les infrastructures routières sont négligées.

A quoi bon développer le secteur agricole si l’on ne peut pas trouver des opportunités? Ce n'est qu'un exemple démontrant que le manque d'infrastructure de transport routier viable est un obstacle sur la voie de l'intégration régionale et aux échanges commerciaux, selon le groupe de la BAD. Cette institution affirme que les zones enclavées ne peuvent bénéficier de la politique d'amélioration de  la valeur ajoutée des produits du secteur primaire, ni de la lutte contre les sources de fragilité. En effet, les projets de réhabilitation des infrastructures routières figurent parmi les principaux domaines d’interventions de la BAD. A Madagascar, cette banque finance le projet de réhabilitation 107 km de route sur la RN9 reliant le Lycée et Analamisampy, une zone à forte potentialité agricole dans la région Atsimo Andrefana. Dernièrement, c’est le Sénégal qui a bénéficié d’un financement de la BAD, la Banque Européenne d'Investissement (BEI) et de l’Union Européenne, pour un projet d'infrastructure routière s’élevant à 170,51 millions d’Euros.